Dans un communiqué publié ce mercredi 02 août 2020, l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec) a demandé au gouvernement une baisse de leur TVA de 15 à 10 % pour "sauver la profession", face à la crise liée à la Covid-19.
Selon le président de l’Unec, Christophe Doré, cité dans un communiqué relayé par la presse française, il s’agit de "maintenir l’activité, la pérennité des entreprises, des emplois et soutenir l’effort de formation des jeunes par nos entreprises". Il faut savoir que depuis octobre 2001, pour les coiffeurs, la TVA est à 15 % pour l’ensemble de la prestation.
"Toute la profession est aujourd’hui à la peine", a-t-il poursuivi en ajoutant : "nous constatons une baisse de la consommation de 15 à 40% qui, nous le craignons, pourrait être durable et le corollaire du choc économique subi par notre pays". Christophe Doré a ensuite déploré qu’après la réouverture des salons le 11 mai, l’activité n’a pas pu redémarrer, et le secteur est désormais "très inquiet".
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D’après les chiffres de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), le chiffre d’affaires du secteur de la coiffure est plus durement touché au premier trimestre 2020 que celui de l’hôtellerie-restauration. Il faut savoir que la coiffure représente le deuxième secteur de l’artisanat en France. Il rassemble plus de 85 000 établissements et 184 000 actifs, indépendants et salariés.
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