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En raison du coronavirus, le dispositif concernant le chômage partiel a été prolongé par le gouvernement, mais la liste des personnes vulnérables pouvant en bénéficier a été réduite.
Le gouvernement a prolongé le chômage partiel au moins jusqu’au 1er novembre à cause de la pandémie de coronavirus. Pourtant, des changements ont été apportés à cette mesure. Désormais, les personnes vivant avec quelqu’un "considéré comme vulnérable" ne font plus partie de la liste des bénéficiaires de ce dispositif.
Comme le rapporte Le Parisien, un décret paru dimanche au Journal officiel, prévoit que les "salariés partageant le domicile d’une personne vulnérable ne sont plus concernés par cette mesure à partir de ce lundi 31 août". En revanche, le texte, déjà mis en vigueur, maintient le placement en activité partielle "pour les salariés les plus vulnérables" et "sur prescription médicale".
Quatre pathologies sont ainsi concernées par ce dispositif à savoir être atteint de "cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie)" ou d’"une immunodépression congénitale ou acquise". Par ailleurs, les personnes âgées de "65 ans ou plus et ayant un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires" entrent aussi dans ces catégories. Enfin, le fait d’"être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère" est la dernière pathologie.
Le quotidien a précisé que ces changements ne concernent pas Mayotte et la Guyane, car ces deux départements sont toujours placés en situation d’urgence sanitaire. Ainsi, les dispositions du précédent décret continueront d’y être appliquées jusqu’à la fin de l’état d’urgence.
Après avoir eu connaissance de ces nouveaux dispositifs, plusieurs professionnels de santé ont réagi. "Tout cela est proprement inacceptable, humainement… et une connerie monumentale d’un point de vue de santé publique", a écrit sur Twitter "Le Doc". Ce dernier est un médecin très actif et très suivi depuis le début de la crise de coronavirus, selon le quotidien.
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