Selon les estimations de l’agence de santé publique, publiées le mercredi 2 août, les quelques jours de canicule qui ont touché la France début juillet ont entraîné au moins 80 décès de plus que la moyenne habituelle. Ce bilan préliminaire nécessite encore d’être consolidé.
"Au moins 80 décès en excès toutes causes confondues - 3,8% - ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés", a révélé Santé publique France dans un communiqué. Le réchauffement climatique amplifie la fréquence de ce phénomène qu’est la canicule. Cette dernière se caractérise par une période de chaleur prolongée et ininterrompue qui dure plusieurs jours.
Entre le 7 et le 13 juillet, la canicule a touché environ une vingtaine de départements français. Ils se situent notamment dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Corse, Grand-Est et Provence-Alpes-Côte d’Azur, et regroupent environ un cinquième de la population en Hexagone, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
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Les évaluations émises par Santé publique France restent pour l’instant préliminaires sous plusieurs aspects. En effet, elles reposent sur des données de mortalité qui ne sont pas encore totalement exhaustives. Plus précisément, ces estimations ne parviennent pas à déterminer avec exactitude les décès directement attribuables aux canicules. Actuellement, elles permettent seulement de démontrer à quel point le nombre total de décès a dépassé les niveaux habituels durant cette période.
L’agence de santé a annoncé qu’elle prévoyait de publier un rapport exhaustif à la fin de la saison estivale. Ce document comprendra un bilan complet de la surmortalité observée pendant toute cette période, ainsi qu’une première évaluation du nombre de décès directement liés aux températures élevées.
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