Le rectorat de l’académie de Rennes a donné la consigne : ne pas tenir compte des parties rédigées en breton dans toutes les copies de sciences au brevet et de mathématiques au baccalauréat. Une nouvelle qui va faire sursauter certains candidats bretons au bac comme au brevet.
Le rectorat de l’académie de Rennes avait annoncé mardi 3 juillet que les parties de sciences, pour le brevet, et celles de mathématiques, pour le baccalauréat, qui ont été rédigées en breton ne seraient pas tenues en compte.
Et pourtant, le directeur de l’établissement Loeiz Donal a indiqué qu’une quinzaine d’élèves ont rédigé leur épreuve de mathématiques en breton dans le lycée Diwan de Carhaix.
"Il y a des enseignants qui auraient pu corriger leurs copies, mais la consigne leur a été donnée de ne pas tenir compte des parties rédigées en breton", a-t-il précisé.
Selon les élèves, cette décision du rectorat est complètement injuste.
"Tout notre programme scolaire est en breton ; ce n’est pas logique de ne pas pouvoir passer les épreuves en breton. Ça fait deux ans qu’on demande au rectorat l’autorisation de passer les maths en breton et qu’on nous la refuse", a déploré Ismaël Morvan, l’un des quinze lycéens sanctionnés.
Le directeur du collège Diwan de Quimper, Erwan Ar Berr, a indiqué que le nombre d’élèves ayant rédigé leur brevet de sciences en breton tournait autour de 60 à 80. Du côté de Plésidy (Côtes-d’Armor), ils seraient une trentaine.
En effet, toutes les épreuves peuvent être rédigées en breton au brevet, à l’exception de celle de sciences. Et au Bac, seule l’épreuve d’histoire-géographie est autorisée en breton.
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(Source : RTL)