Alexandre Benalla dénonce une volonté de l’abattre

Le voyage au Tchad

Depuis qu’il a été licencié de l’Élysée, Alexandre Benalla exerce désormais en tant que consultant, avec une prédilection pour l’Afrique. L’ancien protégé d’Emmanuel Macron a effectué un voyage d’affaires au Tchad début décembre et assuré qu’il ne s’est pas prévalu de ses anciennes fonctions. Par confidentialité, il a refusé de révéler l’identité des clients qu’il a accompagnés au Tchad, mais il affirme avoir rencontré le président Idriss Déby. Fâché, l’ancien chargé de mission de l’Élysée a d’ailleurs attaqué l’Elysée en faisant une déclaration inattendue ce mercredi. "Il y a une volonté de m’abattre", a-t-il affirmé par téléphone, propos relayés par Le Parisien.

Le début de la guerre de communication

Ce séjour de l’ancien chargé de mission de l’Élysée a en effet été révélé dans un article du Monde. Le texte parlait du déplacement officiel effectué ce week-end par Emmanuel Macron dans ce pays d’Afrique centrale. Le président français aurait souligné auprès de son homologue, Idriss Déby, qu’Alexandre Benalla ne pouvait en aucun cas se prévaloir de lui. Ce qui a marqué le début d’une guerre de communication entre l’Élysée et Alexandre Benalla.

La colère d’Alexandre Benalla

A la suite de l’article du Monde, la présidence de la République a confirmé publiquement la rupture des liens avec l’ancien chef de cabinet adjoint. "En aucun cas il n’a un mandat de l’Élysée où qu’il se soit rendu. Si à un moment il a pu se réclamer de la présidence, c’est faux", a confié une source au quotidien. Des propos qui ont fait réagir Alexandre Benalla qui a déclaré que la présidence communique sur des rumeurs. "Je suis particulièrement choqué et scandalisé par les propos irresponsables tenus par l’Élysée", a-t-il écrit dans un communiqué. Il est allé plus loin en dénonçant des affirmations diffamatoires et calomnieuses qui n’ont pour objectif que de le salir.

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