Marlène Schiappa : vers un allongement du congé " paternité "

LINFO.RE – créé le 23.01.2018 à 12h10 – La rédaction

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Au mois de février 2017, l’Assemblée nationale a voté, en première lecture, un allongement à 14 jours du congé de paternité.

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L’Igas en charge de l’étude

Lundi, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, a indiqué sur Cnews que le gouvernement a demandé un rapport auprès de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) afin d’étudier les possibilités d’allongement du congé " paternité ". Comme beaucoup de pères ne savent pas leurs droits en matière de congé paternité, l’administration française a pris les ministres Muriel Pénicaud, Gérald Darmanin et Agnès Buzyn pour qu’ils étudient ensemble cette possibilité d’allongement mais surtout, étudier de meilleure rémunération et information du congé paternité.

Vers une meilleure partage des tâches parentales

Depuis 2002, le père dispose d’un congé de onze jours consécutifs pour une naissance simple et dix-huit jours pour une naissance mulltiple. Ce congé est indemnisé par l’Assurance maladie en fonction du salaire. Ce congé de paternité et d’accueil du jeune enfant est complété par le congé de naissance obligatoire de trois jours. Et depuis février dernier, l’Assemblée nationale a voté, en première lecture, son allongement à 14 jours. Malheureusement, le processus législatif a été interrompu par les élections. Cependant, à titre personnel, la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes a avoué que le congé paternité ne devrait pas avoir la même durée que celui de la maternité, c’est-à-dire 16 semaines, au minimum.

" L’idée est d’avoir un meilleur partage des tâches parentales car si les femmes passent moins de temps aux tâches domestiques, elles pourront passer plus de temps à développer leur carrière ", a ajouté Schiappa.

Elle a aussi insisté sur le fait que le but n’était pas de faire plaisir à l’opinion public, en disant oui sans savoir comment financer ce projet. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a demandé à l’Igas d’évaluer le coût de cette mesure.