Le démantèlement de la "jungle" de Calais a commencé lundi matin. Les associations estiment à 2 000 le nombre de migrants qui ne veulent pas partir et poursuivent leur rêve de se rendre au Royaume-Uni.
C’est à Christian Salomé, président de l’association L’auberge des migrants, que l’on doit l’information relayée par Le Figaro. Le responsable associatif appelle à la prudence sur le déroulement du démantèlement total du camp de migrants de la "jungle" de Calais, estimant que 2 000 personnes ne veulent pas partir et poursuivent leur rêve de se rendre au Royaume-Uni.
"Pour le moment, ça se passe bien parce que ce sont des gens qui attendaient avec impatience de partir", a déclaré Christian Salomé, alors que le premier car a quitté le camp à 08h45 ce lundi matin en direction d’un centre d’accueil en Bourgogne. Mais le responsable associatif s’est dit beaucoup plus inquiet pour la fin de la semaine, quand il ne restera que les migrants qui ne veulent pas partir de la "jungle" de Calais et qui veulent persister à traverser La Manche.
Les migrants de la "jungle" de Calais vont être repartis les 450 centres d’accueil en France. "Il y a un certain nombre de résistances", a affirmé de son côté Pierre Henry, le directeur de l’association France Terre d’Asile. Cela concerne des migrants qui n’ont pas compris le dispositif ou qui "souhaitent à toutes fins" rejoindre la Grande-Bretagne."
Lundi matin, une soixantaine de cars ont acheminé les migrants de la "jungle" de Calais vers les centres d’accueil répartis sur tout le territoire. La grille donnant accès au centre de transit installé à Calais pour organiser l’évacuation totale du camp s’est ouverte à 8 heures.
Dans la "jungle" de Calais, 1 291 mineurs ont été recensés. Une partie d’entre eux ont été admis à passer au Royaume-Uni. Les autres ne prendront pas les bus, mais seront envoyés dans les conteneurs du centre d’accueil provisoire, où leurs cas seront traités individuellement.
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