Le président de la République, François Hollande, a annoncé, dans la nuit du jeudi au vendredi qu’il recevrait les syndicats de policiers en "début de semaine". Des centaines d’entre eux ont encore manifesté jeudi soir à Paris et dans plusieurs villes de France.
La colère des policiers s’amplifie. Une intersyndicale a appelé à manifester devant les palais de justice tous les mardis. De son côté, l’exécutif tente d’apaiser le mouvement de protestation, qui s’est poursuivi jeudi soir avec des centaines de manifestants à Paris et en région. François Hollande a annoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, qu’il recevrait les organisations professionnelles de policiers en "début de semaine".
Depuis le sommet européen de Bruxelles, François Hollande a tenu à soutenir les forces de l’ordre : "Il est très important que nous puissions donner une perspective et une réponse immédiate, et donc que les policiers sachent bien que le gouvernement et le président de la République sont dans une démarche de dialogue", a déclaré le président. "Je recevrai les organisations représentatives de policiers dans le début de semaine", a-t-il ajouté. Le patron des policiers Jean-Marc Falcone, a affirmé ce vendredi sur Europe 1 qu’il ferait des propositions à Bernard Cazeneuve sur les moyens matériels "la semaine prochaine".
Après une première rencontre avec les syndicats de police "il y a quelques mois", un plan avait été mis en œuvre avec une "augmentation des effectifs", une "revalorisation d’un certain nombre d’indemnités et un meilleur équipement", a rappelé le président. "Nous avons créé des effectifs", a-t-il souligné, assurant ne pas vouloir "entrer dans la polémique qui n’aurait aucun intérêt par rapport aux suppressions de postes" qui ont été enregistrées "avant mon élection". Il a également dit sa volonté d’aller "jusqu’au bout de ce que ces organisations ou ces policiers demandent", et pas seulement en termes de moyens ou de reconnaissance. "Je parle de tout ce qui doit être fait pour que les policiers puissent faire leur travail en toute sécurité et avec les moyens indispensables pour intervenir", a-t-il précisé.
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