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Deux mois après l’éprouvant attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray durant lequel le père Jacques Hamel a été assassiné, l’église compte rouvrir, ce dimanche 2 octobre.
Malgré le trop récent attentat terroriste qui a secoué l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, la vie doit reprendre lentement son cours normal. Deux mois déjà que le père Jacques Hamel a été sauvagement égorgé par deux assaillants se revendiquant de l’État islamique. Les esprits sont toujours marqués par cette violente attaque. Toutefois, la paroisse Saint-Étienne de Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie) compte aller de l’avant. Elle a même prévu d’ouvrir ses portes le dimanche 2 octobre à 15 h 30. Au cours de ce moment, une cérémonie de réparation présidée par Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, se tiendra.
"Depuis l’attentat la ville est devenue triste", témoigne Anaïs, une fidèle paroissienne. La capacité de l’église de Saint-Etienne est seulement de 250 personnes. Cependant, des centaines de personnes sont attendues pour cette procession particulière qui suit les règles du code actuel du droit canonique. Pour rappel, ce rite doit être exécuté lorsqu’une "action gravement injurieuse" est commise dans un lieu sacré et que les fidèles y voient un cas de "scandale". "La croix va être reposée, un nouveau cierge va être béni", détaille l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun.
À deux jours de la cérémonie de réparation dans l’église où s’est déroulé l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, l’émotion est toujours vive tout comme l’attente des habitants. Certains sont encore traumatisés par l’attaque terroriste. Tel est le cas du fils de Charlotte, âgé de trois ans. "Il est encore traumatisé, il en parle toujours aujourd’hui" raconte-t-elle.
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