L’avocat de Salah Abdeslam, logisticien présumé des attentats de Paris, avait demandé mercredi la suspension de la vidéosurveillance permanente dans la cellule de ce dernier. La justice française a cependant refusé cette demande, ce vendredi 15 juillet 2016.
Les caméras de surveillance qui sont allumées 24 h sur 24 dans la cellule de Salah Abdeslam ne seront finalement pas coupées. La justice française a refusé ce vendredi 15 juillet de suspendre le système de sécurité, comme demandé par l’avocat du suspect des attentats du 13 novembre, mercredi. D’après l’homme de loi de Salah Abdeslam, cette façon d’épier son client en permanence, quoiqu’autorisée par un arrêté ministériel, est contraire à ses droits fondamentaux.
Dans leur ordonnance, rapportée par 20 Minutes, les trois juges des référés (procédure d’urgence) du tribunal administratif de Versailles précisent qu’il n’y a pas d’urgence à statuer. Ils expliquent par ailleurs que la décision de surveiller Salah Abdeslam 24 h/24 a été "précédée d’une procédure contradictoire". Toujours d’après eux, les attentats de Paris qui ont eu lieu le 13 novembre "nécessitent la prise de dispositions exceptionnelles en vue de s’assurer contre les risques" d’évasion ou de suicide du détenu. Pour rappel, Salah Abdeslam est le seul terroriste en vie parmi le commando de cette terrible attaque à Paris.
Salah Abdeslam est actuellement retenu à l’isolement dans la prison de Fleury-Mérogis dans l’Essonne, la plus grande prison d’Europe. Il y est détenu dans une cellule qui a été spécialement aménagée et dont la surveillance ininterrompue est assurée par deux caméras de surveillances dans sa cellule, d’autres dans sa salle de sports et même dans ses cours de promenade.
Voir plus d’actualités en France
En savoir plus sur Salah Abdeslam
Voir davantage d’actions du gouvernement sur la lutte contre le terrorisme