Mort de Michel Delpech : la France "pleure un de ses meilleurs chanteurs", déclare François Hollande

Après l’annonce de la mort du chanteur Michel Delpech, survenue dans la soirée du 2 janvier 2016 dans sa chambre d’hôpital à Puteaux (Hauts-de-Seine), les hommages se sont multipliés pour saluer la mémoire de l’artiste de 69 ans, victime d’un cancer de la langue et de la gorge. Le président de la République François Hollande a été parmi les premiers à réagir, suivi par une foule de personnalités du monde de la musique comme Pascal Obispo, Louane ou Michel Polnareff.

Dans un communiqué publié samedi soir, François Hollande a salué un chanteur qui n’a jamais été démodé. "Michel Delpech est mort sans avoir vieilli. Ses chansons nous touchaient car elles parlaient de nous. De nos émotions comme de nos épreuves. Il avait traduit mieux que personne les années 1970", a indiqué le chef de l’Etat. "Il n’a jamais été démodé. De Chez Laurette au Loir-et-Cher il nous avait dit Que Marianne était jolie. Elle pleure en ce début d’année un de ses meilleurs chanteurs", ajoute François Hollande qui "adresse à son épouse, à ses enfants et à ses nombreux amis ses plus sincères condoléances".

Michel Delpech est mort sans avoir vieilli. Il nous avait dit que Marianne était jolie. Elle pleure un de ses meilleurs chanteurs.

— François Hollande (@fhollande) 2 Janvier 2016

La ministre de la culture, Fleur Pellerin, a aussi salué un "artiste populaire dont les mélodies ont imprégné la France et fait chanter des générations". Dans un tweet, Christina Taubira a également rendu hommage à Michel Delpech : "Michel Delpech, la démesure était alors dans l’amour. Sait depuis longtemps qu’il faut regarder les étoiles. Parti parmi elles".

Très triste de la disparition de Michel Delpech, artiste populaire, dont les mélodies ont imprégné la France et fait chanter des générations

— Fleur Pellerin (@fleurpellerin) 2 Janvier 2016

Michel Delpech, la démesure était alors dans l'amour. Sait depuis longtemps qu'il faut regarder les étoiles. Parti parmi elles ChT

— Christiane Taubira (@ChTaubira) 2 Janvier 2016