Un sondage effectué par Opinionway pour le compte de la SMEREP (Sécu étudiante et mutuelle) a relevé l’état de comportement des jeunes face à la consommation d’alcool et de cannabis et en matière de sexualité.
Entre la consommation d’alcool et de cannabis et le fait de s’adonner au sexe, les jeunes d’aujourd’hui ont beaucoup évolué comparés à leurs aînés.
L’alcool, produit psychoactif le plus consommé
Avec des amis ou en soirée, une majorité d’étudiants consomment souvent de l’alcool, dont la moitié assure que c’est pour "décompresser". Selon le sondage Opinionway pour le compte de la SMEREP (Sécu étudiante et mutuelle), des étudiants qui se déclarent souvent stressés et déprimés consomment surtout de l’alcool. Outre la décompression qui représente la première motivation de la moitié des jeunes sondés, un tiers d’entre eux souhaite "être plus à l’aise" dans ses relations sociales tandis que seul un sur cinq évoque "le plaisir de l’ivresse". L’âge des premières consommations débute vers les 15 ans et au total, près de 7 étudiants sur 10 déclarent consommer plus ou moins régulièrement de l’alcool.
Cannabis et cigarettes
En termes de consommation de cannabis, un cinquième des étudiants interrogés affirme en avoir déjà fumé avec une première consommation à l’âge de 16 ans en moyenne. Plus de 10% d’entre eux admettent que leur consommation augmente. Par ailleurs, près de 25% des étudiants fument régulièrement des cigarettes, mais seuls un tiers se disent prêts à arrêter de fumer, pour des raisons de santé (7 sur 10) et pour des raisons financières (1 sur 2).
La sexualité chez les jeunes
Le sexe chez les jeunes a également évolué et le sondage effectué chaque année montre des comportements à risque en matière de sexualité. Si la moyenne d’âge du 1er rapport déclaré est de près de 16 ans, près de la moitié des jeunes n’utilise pas systématiquement de préservatif lors de leur rapports sexuels. Pour la pilule contraceptive, seuls 50% des étudiantes questionnées en prennent. Par ailleurs, "4% des étudiantes ayant déjà eu des relations sexuelles reconnaissent par ailleurs avoir déjà eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG)".