Les épreuves du baccalauréat 2015 débutent le 17 juin prochain. Le ministère a publié, ce mercredi, ses recommandations pour le bon déroulement de l’examen.
Cette année, le coup d’envoi du baccalauréat sera donné dans toute la France à 8 heures, mercredi 17 juin. Comme chaque année, c’est par la philosophie que commenceront les lycéens. Les épreuves écrites des séries générales s’achèveront mardi 23 juin, le lendemain pour les séries technologiques. Pour l’heure, le ministère de l’Education nationale livre ses recommandations. Découvrez, ce qu’il faut savoir avant le début des épreuves.
Le déroulement des épreuves est remanié
Les épreuves se dérouleront plus sur six jours, pour les séquencer et espacer la fatigue. Les épreuves générales débutent le mercredi. Les élèves auront le week-end de libre pour réviser et/ou se reposer, en prévision des matières à venir. Les journées d’examen dureront désormais six heures maximum - et huit heures pour ceux qui ont des aménagements de temps. Sauf cas particulier, le quota sera généralement d’une épreuve par jour. L’idée : alléger les journées trop longues de composition, pour que l’élève soit plus efficace.
Le recours aux visioconférences
Les visioconférences seront multipliées : pour les élèves éloignés du centre d’examen, hospitalisés, ou encore incarcérés. Ainsi, chacun peut passer l’épreuve sereinement, même loin de chez lui.
Une sécurité renforcée
Les cas de fraude (communication entre les candidats pendant les épreuves, utilisation d’informations, de documents ou de matériels non autorisés, substitution de personne) constituent un phénomène marginal. Face à ces situations, le dispositif de sécurité sera encore renforcé par des mesures préventives, à savoir des panneaux affichés dans les établissements lors des épreuves ainsi que des rappels sur les documents autorisés et les sanctions encourues juste avant le début de l’épreuve. Pour les cas avérés, des mesures répressives seront également prises.
Les appareils connectés interdits
Montres connectées, téléphones portables, calculatrices, tablettes… Ces objets dits "connectés" constituent la cause la plus importante des fraudes (près de 30% de la totalité des fraudes). Pour lutter, le ministère de l’Education s’est doté de détecteurs de connexion, pour savoir qui se connecte et pouvoir le contrer.