Se montrant optimiste, le ministre du Travail François Rebsamen estime que 2015 verra une baisse du chômage par rapport à 2014.
Alors que le chômage constituait une des "bêtes noires" du gouvernement l’an dernier, le ministre du Travail, François Rebsamen est confiant et selon lui, l’année 2015 "sera meilleure que l’année 2014" en matière de lutte contre le chômage et qu’elle serait "le tournant". Invité de l’émission "Questions d’info" LCP-France Info-Le Monde-AFP ce mercredi, le ministre a précisé qu’avec une amélioration de la situation économique, la présence de formation et avec la mise en place d’outils adéquats, l’année 2015 serait meilleure.
Prôner la stabilisation avant la régression
Questionné sur une éventuelle baisse du chômage cette année, François Rebsamen a déclaré : "je ne m’engage pas mais je le crois, parce que je l’espère". Il a d’ailleurs évoqué le "frémissement de l’économie" traduit par une baisse du nombre d’inscrits à Pôle emploi en janvier. Voulant mettre les choses au clair, le ministre du Travail a insisté qu’il ne s’agissait pas d’une inversion de la courbe. "J’espère qu’on va assister à une stabilisation, d’abord du chômage, et ensuite une régression", a-t-il souligné en disant que tout est fait pour atteindre cet objectif. Parmi les mesures à prendre cités par le ministre figurent les politiques de l’emploi ou encore le plan contre le chômage de longue durée. "Il y a toutes les capacités de retour à l’emploi de personnes qui en sont très éloignées, mais pour cela il faut de la croissance", a-t-il poursuivi.
Une création d’emploi
Evoquant les 750 000 personnes qui débarquent sur le marché du travail chaque année contre seulement 600 000 départs à la retraite, le ministre du Travail a rappelé la nécessité de créer 150 000 emplois chaque année pour que le chômage puisse diminuer de façon concrète. "La France va créer de l’emploi", a-t-il promis. François Rebsamen a en outre plaidé pour la politique de compétitivité notamment le pacte de responsabilité. Alors que la cible était de 50 branches, il existe aujourd’hui, 6,7 millions de salariés couverts par des accords sur les 11 millions et demi de salariés. Cette situation n’est toutefois pas suffisant a indiqué le ministre qui précise que certaines branches qui aujourd’hui témoignent de la résistance, doivent s’engager.