A l’avis des jeunes qui sont passés, le service civique est utile. Face à ce constat et en prévention de la récente attaque qui a meurtri la France, le gouvernement va débloquer le budget nécessaire.
C’est TF1 qui rapporte l’information.
Le service civique
Le service civique est l’une des réponses apportées par l’Etat depuis cinq ans pour lutter contre le décrochage des jeunes. Il est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans, basé sur le volontariat, et consiste en des missions d’intérêt général d’une durée de 6 à 12 mois.
La réponse des jeunes
Dès ses débuts, il a connu un grand succès. Pour 2015, ils sont plus de 35 000 inscrits. Selon François Chérèque qui dirige l’Agence du service civique, seulement un jeune sur cinq est accepté. 86% des jeunes qui y sont passés disent l’avoir trouvé utile.
La raison des refus
Le service civique coûte cher à l’Etat qui n’avait pas prévu dans son budget un tel succès. De ce fait, François Hollande et le gouvernement ont décidé de dégager près de 100 millions d’euros supplémentaires sur trois ans.
De l’autre côté, trouver 100 000 missions intéressantes n’est pas évident, contrairement aux idées reçues.
La touche François Hollande
Conscient de ce revers du succès, le président de la République avait proposé dès le mois de novembre lors d’une intervention sur TF1 une forte augmentation du nombre de places.
Après les attaques terroristes qui ont frappé la France, le chef de l’Etat a revu à la hausse ses propositions. Il a annoncé avoir "décidé que tous les volontaires pourront être accueillis à l’horizon 2017". Ce seront donc entre 150 000 et 170 000 jeunes Français qui pourraient rejoindre le service civique, contre un plancher de 100 000 par an fixé jusque-là.
Et puis, le service civique pourrait être assoupli avec une formule plus courte (deux à trois mois) répondant aux besoins des jeunes mais aussi des associations accueillantes.