La CGT a proposé des mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes et les sortir de l’emprise de leur conjoint.
Le gouvernement présentera, lundi 25 novembre, les conclusions du Grenelle sur les violences faites aux femmes. La CGT a proposé d’accorder des congés payés pour toutes les victimes pour qu’elles sortent de l’emprise de leur conjoint.
Isabelle Colet, directrice de "la maison des femmes de Montreuil", a assuré que l’autonomie financière est la première condition pour les sortir des violences de leur conjoint. "Le travail met également ces femmes en danger, car le conjoint peut venir chercher sa victime : il connaît le lieu, ses horaires. Certaines sont contraintes de démissionner, ou trop absentes, sont licenciées.", a-t-elle martelé.
D’autres pays ont déjà adopté cette mesure. En 2004, les Philippines ont accordé 10 jours de congés payés aux femmes victimes de violences conjugales. Le Canada a, pour sa part, voté pour un congé de 10 jours, dont 5 rémunérés.
En France, des accords existent, mais sont encore trop insuffisants. Chez Orange, par exemple, un relogement, des horaires spéciaux ou encore des aides économiques d’urgence sont permis pour les femmes violentés par leur mari. La Poste, quant à elle, donne droit à la mobilité géographique ou fonctionnelle, relate BFM TV.
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