Après l’intervention du président français Nicolas Sarkozy sur la chaine TF1 jeudi, les réactions des différents partis politiques de la France se sont succédées. Le programme de Sarkozy ne convient pas à certains, pour d’autres l’action du Chef de l’Etat est juste.
Selon les propos d’Eva Joly, membre de l’Europe Ecologie, la police et la justice françaises sont dépassées par tout ce qui se passe dans le quotidien. Ces institutions n’arrivent plus à assurer leur fonction, selon toujours l’eurodéputée.
Une autre réaction qui n’est pas en faveur du programme de Sarkozy, celle du parti de gauche : « Les français ne sont plus dupes… ». Les membres de ce parti craignent même que la situation que connaissent actuellement la Tunisie et l’Egypte sera aussi celle de la France dans quelques temps. Dans leur communiqué, ils ont également évoqué que cette émission sur TF1 n’était qu’une mascarade, juste pour redorer le blason du Président actuel.
Roland Muzeau, représentant des députés PCF, va encore plus loin en qualifiant cette intervention de surdité totale face aux vrais besoins des français.
Une opinion que partage Stéphane Le Foll, député PS, qui dit que le Président cherche des solutions mais qu’il n’en a plus la capacité.
Si les réactions contre le programme de Sarkozy ont été nombreuses, plusieurs points de vue positifs ont aussi été recueillis.
Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a dit que le Président Sarkozy était conscient de la situation dans laquelle vivait les français et qu’il était à l’écoute et conscient de leur problème. A son avis, le Président garde toujours une forte détermination dans la protection des français.
Le ministre chargé des Affaires européennes a également reconnu que Sarkozy était attentif aux demandes des français et qu’il comptait faire de 2011 une année bien positive.
Selon Gérard Larcher, président du Sénat français, Sarkozy est un « président humain qui cherche à réconcilier les français, à restaurer la confiance et à sauvegarder notre pacte social ».Il a également émis le fait que les français étaient selon lui conscients qu’il n’existe pas de miracle mais que le Président a su chercher et trouver des solutions.