Romain GAILLARD/POOL/SIPA
Des députés, à droite comme à gauche, ont réagi plutôt défavorablement au discours de politique générale présentée mercredi 6 juillet par la Première ministre, Elisabeth Borne.
Elisabeth Borne a pris la parole mercredi dernier devant les députés dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale pour présenter la feuille de route du nouveau gouvernement.
Lors de son premier discours à l’Assemblée, la Première ministre a évoqué les priorités de l’exécutif, dont le pouvoir d’achat, le travail et le plein-emploi, l’urgence écologique. Elle a fait part de "l’intention de l’Etat de détenir 100% du capital d’EDF" pour "assurer la souveraineté (de la France face) aux conséquences de la guerre et face aux défis colossaux à venir".
Le discours de la cheffe du gouvernement a fait réagir la classe politique. Le député LR Julien Dive a déclaré : "Nous sommes déçus, mais nous ne claquons pas la porte". Sur Franceinfo, cet élu a déclaré ne pas être "convaincu" par le discours de politique générale d’Elisabeth Borne. Pour lui, le discours de la Première ministre était "mécanique et policé" sur la forme et aussi un véritable "catalogue de banalités" sur le fond. De son côté, le député LFI Ugo Bernalicis a commenté que ce discours était "une succession de phrases creuses".
Le député RN Laurent Jacobelli quant à lui a évoqué le discours d’Elisabeth Borne en le qualifiant d’"enfilage de perles sans souffle et sans vision". "Madame Borne avait une réputation de technocrate, maintenant nous savons que c’est vrai", a aussi indiqué le porte-parole du Rassemblement national (RN).
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