Le candidat communiste à l’élection présidentielle aurait été attaché parlementaire d’un député de 2009 à 2014, mais Mediapart n’aurait trouvé aucune preuve de son travail. Fabien Roussel a pourtant assuré qu’il détenait les documents y afférents.
Fabien Roussel, candidat communiste à la présidentielle de 2022, est dans la tourmente. Mediapart l’a mis en cause dans une enquête publiée dimanche. L’homme politique aurait été l’attaché parlementaire de Jean-Jacques Candelier (Nord) de 2009 à 2014, et aurait perçu une rémunération de 3 000 euros nets. Le site d’investigation n’aurait pourtant trouvé aucune trace de son travail à l’Assemblée nationale.
Dans le même temps, Fabien Roussel était très actif pour le compte du PCF. Invité sur le plateau d’Europe 1 ce lundi matin, le candidat communiste s’est défendu. "Mon travail avec Jean-Jacques Candelier figure sur mon site, en toute transparence", a-t-il déclaré. Il a même indiqué que le député et ses collègues pourraient en témoigner.
Concernant sa rémunération, Fabien Roussel a affirmé qu’il n’avait jamais touché une rémunération de 3 000 euros. " J’ai commencé à 2 460 euros nets en 2009, j’ai fini à 2 700 euros", a précisé le communiste. Il a affirmé qu’il avait les documents nécessaires pour justifier son salaire.