La candidature de Virginie Calmels à la présidence du parti Les Républicains (LR) a été invalidée. Elle dénonce une "manœuvre politique".
Virginie Calmels s’était retirée de la vie politique en 2019. Le 23 août dernier, elle a décidé d’annoncer sa candidature à la présidence du parti LR. "Je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites", a-t-elle affirmé.
Mais moins d’une semaine plus tard, la Haute autorité des Républicains a invalidé la candidature de l’ex-adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux. "Votre candidature n’apparaît pas recevable. Il n’a, en effet, pas été trouvé de motif susceptible de conduire à écarter l’application de la règle édictée par le guide", a-t-elle souligné dans une lettre adressée à la candidate.
INFO @LCI - Dans une lettre à Virginie Calmels, la Haute Autorité de LR indique que sa candidature « n’apparaît pas recevable ». « Ne peuvent se porter candidats que les adhérents à jour de cotisation au 22 juillet », or l’ex-numéro 2 du parti a réglé sa cotisation le 26 juillet. pic.twitter.com/xU7TEkbtPk
— Matthieu Desmoulins (@MatthDes) August 29, 2022
Écrit par la Haute autorité, le guide électoral a précisé que les adhérents, se portant candidats à la présidence du parti, doivent être à jour de cotisation au 22 juillet 2022. D’après le site sudouest.fr, Virginie Calmels n’a suivi ce règlement que dans l’après-midi du 26 juillet.
Via un communiqué, l’ancienne numéro 2 des Républicains a réagi. "J’ai bien conscience que mon profil de chef d’entreprise qui ne vit pas de politique dérange (…) Mais je n’imaginais pas qu’ils soient capables de telles manœuvres", a-t-elle déclaré.
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