Mieux que les 26% de son père en juin 2006, Marine Le Pen jouit à l’heure actuelle d’une popularité en hausse en enregistrant un score 27% selon le dernier sondage Ipsos, si bien que la nouvelle figure de proue du Front national (FN) se dit confiante à l’approche de la présidentielle de 2012.
Face à la crise économique mondiale qui touche actuellement le Vieux continent, on assiste actuellement à une montée des élans nationalistes en Europe. En France, la dynamique semble ne pas échapper à cette tendance comme l’atteste la fulgurante montée du FN dans les sondages symbolisés par sa nouvelle figure de proue, Marine Le Pen.
Selon plusieurs observateurs, le Front national (FN) a trouvé en Marine Le Pen, la personne qui peut porter un nouvel élan à ce parti donné en perdition par l’opinion et ce, en offrant un visage plus doux, plus moderne au mouvement. "Elle suscite moins de rejet que son père. Le fait qu’elle soit une femme joue pour beaucoup. Elle progresse chez les électrices et recueille autant d’opinions favorables que chez les hommes. Une nouveauté au FN. Surtout, elle a beaucoup progressé chez les retraités, un électorat que son père n’avait jamais réellement capté", avance Jean-François Doridot d’Ipsos sur L’Express.fr.
Ainsi, forte de sa progression dans les sondages, Marine Le Pen estime que le FN a les armes pour accéder au second tour de la présidentielle et ce, plus facilement qu’en 2002. Tablant sur une sortie groupée de plusieurs pays de l’euro face à la crise que connait la monnaie unique actuellement, la vice-présidente frontiste entend puiser dans l’électorat de l’UMP pour pouvoir atteindre le second tour et y affronter le PS.
Toutefois, la fille de Jean-Marie Le Pen a signifié à maintes reprises qu’elle ne se présentera pas à la présidentielle si elle n’est pas élue à la tête du FN en janvier 2011, lors du vote qui l’oppose à Bruno Gollnisch.