L’ancien chef d’Etat a réagi, mardi 2 février, à sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, en dénonçant une enquête menée "en dehors de toutes règles procédurales".
Dans l’affaire, dite "des écoutes", le tribunal correctionnel de Paris a décidé de condamner Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un ferme, pour "corruption" et "trafic d’influence". L’ancien locataire de l’Elysée, de son côté, envisage de faire appel de cette décision judiciaire.
Interviewé par le journal Le Figaro, Nicolas Sarkozy a confié, mardi, ressentir "l’injustice profonde, choquante". Dans la foulée, il a aussi critiqué la mise en place de "procédures lancées contre lui depuis dix ans".
Selon l’ancien président, le Parquet national financier (PNF) a joué un "rôle politique" non seulement dans cette affaire, mais aussi dans le cadre de son procès. Il a aussi évoqué l’existence d’une enquête préliminaire, menée par le Parquet national financier, et a été "tenue secrète pendant plus de cinq ans".
D’après lui, cette enquête préliminaire avait été "cachée à la défense, rompant ainsi avec le principe fondamental de l’égalité des armes entre la défense et l’accusation". Nicolas Sarkozy a alors dénoncé une enquête menée "en dehors de toutes règles procédurales", rapporte Francetvinfo.fr.
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