Selon le directeur du site cherbourgeois de Naval Group, 500 salariés travaillaient sur la construction de 12 sous-marins que l’Australie avait commandés à la France avant la rupture du contrat.
L’Australie a commandé à la France la construction de douze sous-marins, avant de rompre brutalement le contrat en faveur de Washington et de Londres. Pourtant, 500 salariés du site normand travaillaient déjà sur le dossier.
Au micro de France Bleu Contentin lundi 27 septembre, le directeur du site cherbourgeois de Naval Group Jean-Luc France a promis un "accompagnement extrêmement fort sur le site pour que l’ensemble des salariés puissent retrouver une place au sein du groupe".
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Le directeur de Naval Group Cherbourg a toutefois précisé qu’il ne peut pas garantir le maintien de tous les emplois. "Pas de promesse, mais un engagement fort de la direction du site et du groupe pour trouver une place à chacun", a-t-il souligné. Pour trouver une solution, des entretiens sont en cours.
Le 16 septembre, le délégué national de la CFDT a assuré sur Franceinfo qu’"au niveau de l’emploi ça ne devrait pas mal se passer". Jean-Luc France est aussi revenu sur la situation des sous-traitants, privés de missions malgré eux. "La situation est différente pour chacun", a-t-il conclu.
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