Le projet de loi sur le pouvoir d’achat est en cours d’examen en première lecture à l’Assemblée nationale.
Depuis lundi 18 juillet dernier, le projet de loi pour protéger le pouvoir d’achat des Français contre l’inflation galopante est examiné par les parlementaires. Un examen en première lecture qui durera jusqu’à jeudi prochain. Le groupe RN à l’Assemblée, présidé par Marine Le Pen, a assuré être disposé à faire des compromis pour la plupart des mesures proposées. Ce qui constitue un soutien au parti présidentiel qui, faute d’avoir obtenu la majorité absolue, peine à faire passer les projets de loi.
"Nous voterons l’essentiel des mesures", a fait savoir Marine Le Pen lors de sa prise de parole devant les députés lundi 18 juillet dernier. Mais dans la foulée, elle s’est aussi mise à attaquer le bilan économique d’Emmanuel Macron et a aussi pointé du doigt son manque d’engagements, rapporte Cnews.fr.
"Finalement, la pauvreté du texte que vous nous présentez démontre que cette posture n’était que du cynisme, vos mesures, simples transpositions du projet présidentiel d’Emmanuel Macron, apparaît donc injuste, inefficace et déjà obsolète", a lancé Marine Le Pen. La députée de la 11e circonscription du Pas-de-Calais a encore ajouté : "Obsolète à l’image d’Emmanuel Macron, qui souffre d’une forme grave de déni présidentiel, prisonnier d’un palais où il pense encore tout commander, alors que le peuple l’a mis en minorité à l’Assemblée nationale".
"Emmanuel Macron ne combat pas ce désordre économique, il l’incarne", a fait remarquer Marine Le Pen. "Aussi, pour sortir de cette impasse sur le pouvoir d’achat, j’en appelle aux oppositions qui peuvent imposer des mesures alternatives. Je tends la main pour faire baisser le prix du carburant et du chauffage. Je tends la main pour augmenter le salaire réel sans ruiner les entreprises. Je tends la main pour déconjugaliser l’AAH (allocation aux adultes handicapés) et augmenter les petites retraites. Je tends la main pour sauver EDF et notre souveraineté énergétique. Je ne tends pas la main pour moi mais pour les Français", a-t-elle encore martelé.
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