Alors que la patronne du Rassemblement national a été interrogée sur la candidature du garde des Sceaux aux régionales dans les Hauts-de-France, Marine Le Pen a fait une allusion à la mort d’une femme brûlée vive par son époux à Mérignac.
Après le drame de Mérignac, Éric Dupond-Moretti a évoqué les bracelets anti-rapprochement, déployés par la justice pour tenter de tenir à distance les hommes violents et protéger leur compagne ou ex-compagne. Ce samedi 8 mai, Marine Le Pen a aussi parlé de ce dispositif dans un tout autre contexte, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
En effet, interrogée en marge de la commémoration du 8 mai 1945 sur la candidature du garde des Sceaux aux régionales dans les Hauts-de-France, elle a d’abord évoqué les "forts en gueule" venus tenter de la contrer sur ces terres. Comme le rapportent les médias français à l’instar du Parisien, la cheffe du parti d’Extrême droite a lancé : "vous savez, j’ai vu beaucoup de forts en gueule venir ici", faisant référence à Bernard Tapie ou encore Jean-Luc Mélenchon, ajoutant qu’ils étaient "tous assez rapidement repartis (…) humiliés par l’expérience".
> A lire aussi : Présidentielle 2022 : "Marine Le Pen à l’Élysée, ce serait une catastrophe", lance Dupond-Moretti
Et à propos du garde des Sceaux, Marine Le Pen a lâché : "l’obsession d’Éric Dupond-Moretti à mon égard commence à devenir relativement étrange", qui viendra en renfort sur la liste LREM aux régionales. Elle a enfoncé le clou : "il paraît qu’il reste quelques bracelets anti-rapprochement en rab, je suis preneuse".
Marlène Schiappa n’a pas tardé à réagir sur Twitter en commentant : "un peu de décence peut-être, Madame ?", lui reprochant cette référence avec le féminicide de Mérignac.
> Notre dossier sur Marine Le Pen