Une marche contre l’antisémitisme est organisée dimanche 12 novembre à Paris. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ne souhaite pas que le RN y participe.
Trois jours avant la marche contre l’antisémitisme dimanche à Paris, le Crif s’est exprimé sur ce rassemblement, rapporte 20 Minutes.
"L’organisation ne souhaite pas que le Rassemblement national (RN) y participe. Nous ne souhaitons pas que des personnes qui sont héritières d’un parti fondé par d’anciens collaborateurs soient présentes", a annoncé son président Yonathan Arfi sur LCI.
Selon ses dires, en annonçant sa participation à cette marche, le RN savait qu’il créerait la polémique et qu’il détournerait la manifestation de son objet principal qui est la lutte contre l’antisémitisme. Ce responsable a dénoncé une forme "d’instrumentalisation" de cette marche qui est indécente.
Le président du Crif n’a pas manqué de critiquer la LFI en estimant qu’à l’image du RN, le parti d’extrême gauche se situe "en dehors du champ républicain". "La France insoumise cultive des amitiés avec des antisémites assumés, ils manifestent avec des islamistes, cultivent des liens avec les mouvements indigénistes, ils sont dans un soutien quasi assumé au Hamas, nous avons là le bal des incendiaires", a-t-il déploré.
Plusieurs personnalités politiques ont affirmé leur présence durant cette marche contre l’antisémitisme. Entre autres, on peut citer celle de la Première ministre Elisabeth Borne, du président du Sénat Gérard Larcher et de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
"Ce serait bien que le président de la République soit là", a indiqué Yonathan Arfi. D’après lui, "Islamisme, haine d’Israë et complotisme", nourrissent l’antisémitisme. "Face à un phénomène composite, extrêmement menaçant pour les Français juifs", le président du Crif a imploré "la solidarité de tous".
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