Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a promis la mise en place de "3 000 postes de gendarmes verts" pour "améliorer le travail d’enquête judiciaire dans les affaires d’atteintes à l’environnement".
Lors d’un entretien accordé au JDD, mis en ligne samedi dernier, Gérald Darmanin a évoqué la lutte contre atteintes à l’environnement en promettant la création de "3 000 postes de gendarmes verts". Selon le ministre de l’Intérieur, "l’objectif est que, dans chaque brigade de gendarmerie, il y ait des gendarmes formés aux atteintes à l’écologie". "Ce sera une révolution", a-t-il aussi fait remarquer.
Depuis 2004, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement (Oclaesp), basé en région parisienne et dirigé par un général de gendarmerie, est en charge de mener la lutte contre les atteintes à l’environnement, rappelle le journal Le Parisien. Parmi les missions de cet office figurent d’un part la lutte contre une multitude de trafics (médicaments, déchets, espèces protégées...) et d’autre part, la lutte contre le dopage dans le sport, les pollutions physiques, les scandales alimentaires ou le bioterrorisme.
Depuis 2020, d’autres antennes régionales ont été créées : Bordeaux, Guyane, Lyon, Marseille, Rennes, La Réunion, Papeete et Valenciennes. Avec les 3 000 postes de gendarmes verts promis par le ministre, les effectifs de l’Oclaesp vont encore augmenter.
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