Tematai Le Gayic est un député indépendantiste polynésien, soutenu par la Nupes. Agé de 21 ans, il devient le plus jeune élu de l’Assemblée nationale.
A l’issue des élections législatives 2022 en France, Tematai Le Gayic a été élu député de la 1re circonscription de Polynésie à 21 ans. Ainsi, il est devenu le plus jeune député de la Ve République, précise France Info. Jusque-là, le record a été détenu par la frontiste Marion Maréchal qui a été élue députée du Vaucluse en 2012 à 22 ans.
Né en 2000 en Papeete, Tematai Le Gayic est un indépendantiste polynésien, soutenu par la Nupes durant le scrutin. Il a grandi à Tubuai, une île de l’archipel des Australes, puis à Tahiti.
Il a obtenu une double licence en sciences politiques et en histoire à l’université Paris 8 Vincennes-Saint Denis. Puis, il a intégré un master de recherches en sciences politiques à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Le jeune élu a été à la tête de l’AEFP (l’Association des étudiants de Polynésie française) durant ses études, puis il a présidé la FAEPF (Fédération des associations des étudiants de Polynésie française).
Son engagement politique est basé sur l’accession à la pleine souveraineté de la Polynésie française, et il compte protéger l’emploi local et la terre.
Par ailleurs, il souhaite proposer une citoyenneté maohie. Lorsqu’il était encore étudiant, il a lutté contre la précarité étudiante et défendu l’accès à la culture à travers des cours de tahitien et de danse polynésienne. Il milite également pour l’adaptation des études supérieures aux réalités polynésiennes et pour la protection de l’environnement.
Louis Boyard (Nupes), un élu de la 3e circonscription du Val-de-Marne, est âgé de seulement quelques mois de plus que le député polynésien. "Avec Tematai Le Gayic, nous devenons les deux plus jeunes députés de l’histoire de la République", a-t-il réagi sur Twitter.
L. Boyard est un étudiant en deuxième année de droit à Paris Panthéon Assas. Il s’est fait connaître par son syndicalisme lycéen qui a dénoncé la présence d’amiante dans son lycée à Villeneuve-Le-Roi (Val-de-Marne) ou encore lutté contre le système Parcoursup.
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