JEANNE ACCORSINI / SIPA P/SIPA
Charles-Antoine Paternostre de La Mairieu, créateur de la société éponyme spécialisée dans les relations publiques internationales et le "business development", dément formellement être l’auteur de la lettre adressée à la députée LFI Sarah Legrain et portant sa signature.
La députée de la 16e circonscription parisienne Sarah Legrain affirme avoir reçu un courrier sexiste signé Charles-Antoine Paternostre de La Mairieu. "Si vous êtes aussi chaude que m’ont dit nos copines communes, sachez que j’habite à 300 mètres et qu’on pourra passer du bon temps", est-il indiqué dans la lettre qu’elle a photographiée et publiée sur Twitter ce mardi 26 juillet. "Que proposez-vous pour nous faire respecter, nous les femmes parlementaires ?", a écrit l’élue en s’adressant à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
Charles-Antoine Paternostre de La Mairieu, auteur présumé du courrier est le créateur de la société éponyme spécialisée dans les relations publiques internationales et le "business development". Questionnée par RTL, Sarah Legrain a expliqué son objectif en révélant cette lettre. Elle n’a pas, selon elle, l’intention de viser une personne en particulier, mais de "montrer" que les députées reçoivent ce "genre de choses". "C’est dégradant et c’est la définition légale de l’outrage sexiste", a-t-elle déclaré ajoutant que le même courrier a été envoyé à d’autres députées LFI. Le même nom en en-tête y figurait.
En réponse à cette révélation de Sarah Legrain, Charles-Antoine Paternostre de La Mairieu a affirmé sur Twitter ce mercredi 27 juillet qu’il n’était pas l’auteur de ce courrier. Le Belge assure ne plus habiter en France et ne plus s’intéresser à la politique. "Je reçois des messages comme quoi je vous ai envoyé une lettre sexiste, sachez que ce n’est pas moi", a-t-il souligné. "La signature sur cette lettre n’est absolument pas la mienne", a-t-il conclu.
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Quand on vous dit qu’il y a un sujet « attaques sexistes » envers les députées c’est pas une blague 🤢
Le problème c’est clairement pas la #cravate qu’on porte pour les dénoncer.
@YaelBRAUNPIVET que proposez-vous pour nous faire respecter, nous les femmes parlementaires ? pic.twitter.com/rE4ObaiSgM
— Sarah Legrain (@slegrain75) July 26, 2022
