Les Etats-Unis, l’Italie, l’Allemagne, l’Irlande… Toutes les grandes nations du monde ont déjà félicité François Hollande et se sont empressés de l’inviter dans leur pays respectif.
Plusieurs défis attendent le nouveau président français, François Hollande. La crise financière mine l’ensemble des économies des pays européens. Sa politique économique sera dès lors sous l’œil observateur des grands dirigeants européens.
La première visite à l’étranger du nouveau président français sera pour Angela Merkel. Une rencontre qui pourrait intervenir probablement dès la fin de cette semaine. Les deux personnalités se sont déjà parlées au téléphone dimanche soir pendant lequel la chancelière allemande a confirmé son invitation pour une entrevue à Berlin le plus tôt possible.
Favorable à une révision du pacte de discipline budgétaire au niveau de l’Union Européenne, Hollande est très sollicité, notamment avant la tenue d’une rencontre informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE qui précèdera le Conseil européen à Bruxelles, prévu les 28 et 29 juin.
Ainsi le chef du gouvernement italien Mario Monti a aussi manifesté tout son intérêt à l’élection de François Hollande. Il souhaite concrétiser, dans un plus bref délai, avec la France une collaboration ayant pour objectif "une union toujours plus efficace et orientée vers la croissance". Une vision qui corrobore effectivement avec celle du nouveau président français.
Devant ces tractations, le Japon a la ferme intention de "suivre de près les débats en Europe à propos des politiques" du président Hollande. "Les développements de l’économie européenne affectent de façon importante notre économie", a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement japonais, Osamu Fujimura.
Le président américain Barack Obama a affirmé hier qu’il souhaiterait collaborer plus étroitement avec François Hollande et son gouvernement sur plusieurs dossiers de taille, notamment dans le domaine de l’économie et de la sécurité. A l’annonce de la victoire du candidat socialiste dimanche soir, le président américain a été le premier à le féliciter.
Obama a également invité son homologue français à le rencontrer à la Maison Blanche avant les sommets du G8 et de l’Otan prévus se tenir respectivement les 19, 20 et 21 mai prochain.
De son côté, le président vénézuélien Hugo Chavez, a réagi positivement à la victoire de François Hollande pour être devenu le premier président de gauche après François Mitterrand (1981-1995). Cette figure de la gauche radicale latino-américaine l’a ainsi félicité pour "sa nette victoire" à l’issue du second tour.
"Je félicite monsieur François Hollande pour son élection à la présidence française", a également écrit le Premier ministre irlandais centriste, Enda Kenny, dans un communiqué.
En Afrique, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, a été le premier à réagir à l’élection du candidat PS à la magistrature suprême. A la tête d’un pays qui est considéré comme un des symboles de la Françafrique, le dirigeant gabonais a souhaité un "partenariat stratégique" plus soudé avec la France.