Lionel Guericolas/MPP/SIPA
Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, l’ancien patron du Front national, devenu le Rassemblement national, déplore "une certaine absence médiatique" des députés du Rassemblement national.
Dans des propos relayés par d’autres médias comme Le Figaro, Jean-Marie Le Pen déplore : "il y a une certaine absence médiatique du RN. Est-elle volontaire ? Ce n’est pas sûr". Le cofondateur du Front national, âgé de 94 ans, regrette aussi que "lorsqu’on fait référence à la droite, on entend parler en permanence des Républicains, mais jamais du RN".
Pour rappel, le Rassemblement national dispose d’un nombre record de 89 députés, et Monsieur Le Pen juge que dans le milieu de la politique, il ne "suffit pas d’exister, il faut le faire savoir". "Je les trouve silencieux. Ils doivent réagir", observe-t-il.
Questionné sur la stratégie du Rassemblement national quant à une ‘position raisonnable’ à l’Assemblée, Jean-Marie Le Pen demande plutôt aux élus d’extrême droite d’être "agressifs à l’égard du pouvoir".
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L’ancien patron du Front national analyse, par ailleurs, qu’Emmanuel Macron devra faire face à une série de difficultés importantes au cours du second quinquennat. Et "c’est là qu’une formation d’opposition comme le RN peut apparaître comme une alternative".
Il souligne que les cadres ayant émergé en marge des législatives "doivent s’y préparer", et que 89 députés à l’Assemblée nationale, "ce n’est pas encore le pouvoir, mais presque".
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