ERIC DESSONS / JDD/SIPA
Lors d’un entretien accordé au journal Le Parisien, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le gouvernement allait doubler les place dans les centres de rétention destinés aux sans-papiers en attente de leur expulsion. Leur nombre va passer à 3000 d’ici 2027.
Un centre de rétention administrative est un endroit surveillé, où les autorités peuvent retenir temporairement, avec une supervision légale, des ressortissants étrangers en attente d’une procédure d’expulsion et ne pouvant pas quitter immédiatement le territoire français. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé dans un entretien accordé au journal Le Parisien, mis en ligne samedi 7 octobre, que le gouvernement va "doubler les places dans les centres de rétention" pour les porter à "3000" d’ici 2027.
L’exécutif prévoit d’établir de nouveaux centres de rétention administrative pour les personnes sans papiers en attente d’expulsion dans 11 villes d’ici 2027. M. Darmanin a cité Dijon, Oissel, Nantes, Béziers, Aix-en-Provence, Goussainville, Nice, Olivet, Mérignac, ainsi que dans la région de Dunkerque et à Mayotte. Le ministre a précisé que chacun de ces centres aura une capacité d’accueil d’environ "une centaine de places".
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que me nombre de places dans les centres de rétention a augmenté, passant de 1 488 à 1 869 places depuis 2017. L’an dernier, 15 922 personnes ont été retenues dans ces centres en France métropolitaine, et 27 643 en Outre-mer, selon les données du rapport annuel des associations de défense des migrants. Le gouvernement avait exprimé son objectif d’augmenter ce nombre à 3 000 places il y quelques mois.
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