Si la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, est élue à la prochaine élection présidentielle, elle a promis de limiter les relations avec le président russe, Vladimir Poutine.
Ce lundi 4 avril, la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, a expliqué qu’en cas d’élection à la tête de la présidence française, elle limitera les relations avec le président russe. "Vladimir Poutine sera un interlocuteur indispensable pour la paix. Il sera un interlocuteur de la solution diplomatique", a-t-elle indiqué sur RTL.
Cependant, la présidente de la région Île-de-France a précisé que Vladimir Poutine ne pourra pas être un allié, en raison des "actes abominables" qu’il a commis en Ukraine. "Toute la différence, c’est qu’un allié, on lui fait confiance, on travaille avec lui pour avoir des solutions ensemble", a-t-elle souligné.
Par cette clarification, Valérie Pécresse a dénoncé la position de sa concurrente Marine Le Pen. En effet, la candidate du Rassemblement National a indiqué, jeudi dernier, que Vladimir Poutine peut redevenir un allié de l’Occident, une fois la guerre terminée. "C’est bas les masques. Nous avons des extrêmes, Zemmour, Le Pen, Mélenchon, qui ont vis-à-vis de Poutine une indulgence coupable qui les discrédite pour présider la France", a-t-elle dit.
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