Fin de l’opération Barkhane : un débat parlementaire réclamé par La France insoumise

Quelque 5 100 soldats français déployés dans le cadre de l’opération Barkhane

La France insoumise n’a pas tardé à réagir à l’annonce d’Emmanuel Macron sur une réduction des "emprises" au Sahel. Autrement dit, le Président souhaite réduire le nombre des bases françaises dans la région.
Par ailleurs, il est prévu que le gouvernement fera une déclaration sur la programmation militaire à l’Assemblée nationale, le 22 juin, puis au Sénat. Une déclaration qui ensuite sera suivie d’un vote.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire LFI a critiqué les propos présidentiels en évoquant "le flou des formulations du président et la précipitation qui semble le guider". Les Insoumis ont tenu à préciser qu’ils "ne sauraient s’opposer au principe d’une refonte de cette opération. A condition qu’elle s’achemine vers un retrait de l’armée française", rapporte Francetvinfo.fr.

Pour rappel, quelque 5 100 soldats français sont déployés depuis plus de huit ans au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane pour combattre les djihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.

"La façon dont le président de la République gère ce type d’intervention se passe totalement de débat national"

Clémentine Autain, députée et tête de liste LFI pour les régionales en Ile-de-France, a commenté la fin de l’opération Barkhane annoncée par le chef de l’Etat en déclarant être "très inquiète de l’embourbement dans cette région et surtout". L’élue a aussi ajouté : "Je continue à en appeler à un débat parlementaire parce que, pour l’instant, la façon dont le président de la République gère ce type d’intervention se passe totalement de débat national".

Selon BFMTV, de son côté, Aurélien Taché, député de la dixième circonscription du Val-d’Oise et membre de la commission de la Défense nationale, avait aussi réagi à l’annonce présidentielle en tweetant : "Si l’opération Barkhane au Mali était construite sur de bonnes intentions, force est de constater que cette stratégie d’ingérence, comme celle des USA en Afghanistan ou celle de Nicolas Sarkozy en Libye, n’a pas été payante !".

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