ISA HARSIN/SIPA
Orienté autour de cinq axes bien précis, ce plan du gouvernement touchera plusieurs domaines, allant de la justice à l’éducation, en passant par l’emploi ou encore le sport.
La Première ministre Elisabeth Borne présentera ce lundi un vaste plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. "Depuis plus de 5 ans, nous combattons toutes les haines et traquons toutes les discriminations", a déclaré la cheffe du gouvernement. Les données du ministère de la Justice, en 2021, ont en effet révélé 7 721 affaires à caractère raciste, antisémite ou xénophobe ayant fait l’objet d’une suite judiciaire. Par ailleurs, 1 382 condamnations pour des actes racistes, antisémites ou xénophobes ou commis avec cette circonstance aggravante ont été prononcées.
Ce plan s’oriente autour de 5 axes : nommer la réalité du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations, mesurer ces phénomènes, mieux éduquer et mieux former, sanctionner les auteurs, mais aussi accompagner les victimes, détaille BFMTV. Il est également prévu dans ce plan qui s’étale sur quatre ans, de 2023 à 2026, de nombreuses mesures touchant différents secteurs, dont l’éducation, l’emploi, la justice ou encore le sport. Elisabeth Borne envisage notamment "l’organisation d’une visite d’histoire ou de mémoire liée au racisme, l’antisémitisme ou l’antitsiganisme pour chaque élève durant sa scolarité".
Ce plan qui résulte d’une vaste concertation fera l’objet d’un suivi semestriel. Sur le plan budgétaire, des engagements ont été pris par chaque ministère concerné. Toutefois, le montant l’enveloppe globale reste inconnu. Selon les précisions apportées par le gouvernement, la plupart des mesures n’impliquent pas de dispositions législatives. Dans le cas échéant, elles seront inscrites "au fil des opportunités des textes".
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