Christian Jacob : Emmanuel Macron a eu tort de se promener aux Tuileries

LINFO.RE – créé le 15.07.2020 à 16h10 – La rédaction

	Tweet

Le chef des Républicains, Christian Jacob, a critiqué la promenade d’Emmanuel Macron dans le jardin des Tuileries avec son épouse après son entretien télévisé.

A lire également

Emmanuel Macron sonne l'alarme : "Notre Europe est mortelle" — Emmanuel Macron sonne l’alarme : "Notre Europe est mortelle"

E. Macron a demandé à G. Attal de lancer une grande concertation sur la question de la violence des mineurs

Une discussion animée avec plusieurs Gilets Jaunes

Après un défilé bien calme sur la place de la Concorde, le 14 juillet a été marqué par la promenade d’Emmanuel Macron et de son épouse dans le jardin des Tuileries. Le chef de l’État s’y est fait accrocher par plusieurs Gilets Jaunes. La situation s’est calmée après une discussion animée sur "le pouvoir d’achat" et "la justice fiscale". Un des manifestants a même adressé ses remerciements au président pour cet échange. Le chef des Républicains, Christian Jacob, estime toutefois que le président de la République a "eu tort d’y aller". "À partir du moment où il décide d’aller se promener un jour de manifestation au pied de la place de la Concorde, il prend ce risque. Il le sait", a-t-il jugé ce mercredi sur RTL.

Aucune prise de précautions

Christian Jacob estime que même si Emmanuel Macron a fait le choix d’y aller, il aurait dû prendre certaines précautions en tant que président de la République. "On peut considérer que ce n’est pas bien grave, mais ça pourrait prendre bien d’autres proportions parce que ça veut dire que les gens peuvent venir très facilement au contact", a-t-il noté. Le chef des Républicains a dit qu’il comprenait les revendications de ces Gilets Jaunes, car de nombreux Français ne croient plus au chef de l’Etat et ne lui font pas confiance.

Egalement interrogé sur ce fait, Jean-Luc Mélenchon a pointé le manque de prudence d’Emmanuel Macron. D’après le chef de La France Insoumise sur BFM TV et RMC, le président de la République devait s’attendre à rencontrer des gens qui ne l’aiment pas.