Amélie de Montchalin, la nouvelle secrétaire d’État chargée des Affaires européennes

Descendante d’une lignée d’agriculteurs

Née Bommier, le 19 juin 1985 dans le 8e arrondissement de Lyon, Amélie de Montchalin est mariée à Guillaume de Montchalin et mère de trois enfants dont des jumeaux. Descendante d’une lignée d’agriculteurs du plateau de Saclay, elle suivait les nombreuses mutations professionnelles de son père en tant que cadre chez Elf, Danone puis Coca-cola, selon 20 Minutes. En tant que catholique pratiquante, elle défend "une laïcité de liberté".

Un brillant parcours d’études

Après avoir étudié au lycée Hoche à Versailles, elle a suivi la classe préparatoire au lycée Sainte-Geneviève avant d’intégrer la prestigieuse école de commerce HEC en 2005. Elle a eu parallèlement une licence en histoire à l’université Paris-Sorbonne et une licence en économie appliquée à l’université Paris-Dauphine. En 2014, elle a continué ses études à Harvard Kennedy School, aux Etats-Unis et a obtenu un master en administration publique (MPA, Master of Public Administration).

Des postes à responsabilité

Dans le domaine professionnel, de 2009 à 2012, elle a été économiste junior chargée de l’Europe pendant la crise de la zone euro chez Exane. Puis, elle a occupé le poste de directrice de la prospective et du suivi des politiques publiques pour le groupe Axa de 2014 à 2017. Elle a déjà travaillé en tant qu’analyste politique à la Commission européenne. Le 31 mars 2019, elle est nommée secrétaire d’État chargée des Affaires européennes après la démission de Nathalie Loiseau qui va être à la tête de liste LREM aux élections européennes

>>> A lire aussi : Remaniement : Sibeth Ndiaye, Amélie de Montchalin et Cédric O entrent au gouvernement

Une main de fer

Après avoir rejoint La République en marche ou LREM en décembre 2016, Amélie de Montchalin a été élue députée en 2017 dans la sixième circonscription de l’Essonne. Membre de la commission des Finances au sein de l’Assemblée, elle est également rapporteure du projet de loi de finances pour 2018.

Désignée "whip" (chefs du groupe majoritaire) de la Commission des finances en juillet, elle a bien assuré cette fonction. "Elle le fait avec une main de fer, elle est autoritaire et directive avec les députés LREM", a indiqué François Pupponi, député Nouvelle Gauche du Val-d’Oise. Il a néanmoins ajouté qu’elle n’est pas vraiment dans le dialogue.

Elle est devenue vice-présidente du parti LREM depuis 2018.

>>> A lire aussi : Élections européennes : Nathalie Loiseau quittera le gouvernement ce mercredi