La course à la présidence de l’Assemblée nationale est lancée depuis quelques jours après la nomination de François de Rugy au poste de ministre de l’Ecologie et la transition énergétique. Barbara Pompili estime "avoir de bonnes chances" d’accéder au perchoir.
La place du président de l’Assemblée nationale est à pourvoir. Un poste auquel Barbara Pompili aspire. La députée LREM de la Somme a affirmé ce vendredi qu’elle serait candidate "jusqu’au bout" au perchoir de l’Assemblée. L’élue estime d’ailleurs qu’elle a de "bonnes chances" de succéder à François de Rugy désormais ministre de l’Ecologie et la transition énergétique. "Si je suis allée à ce combat, c’est parce que beaucoup de collègues députés m’y ont encouragée", a confié la députée LREM face au favori Richard Ferrand.
Le vote pour désigner le successeur de François de Rugy aura lieu mercredi par l’ensemble des députés. Quatre candidats LREM disputent le poste de président de l’Assemblée nationale après le retrait de Yaël Braun-Pivet. Cette dernière a décidé de se rallier au président du groupe LREM Richard Ferrand, très proche d’Emmanuel Macron. Il s’agit alors de Richard Ferrand, Barbara Pompili, Cendra Motin et Philippe Folliot. Ils seront départagés lundi à l’issue d’un vote interne lors d’un séminaire de rentrée à Tours. La vice-présidente (LR) de l’Assemblée nationale, Annie Genevard, et Mathilde Panot (France insoumise) figurent également dans la liste des candidats.
Barbara Pompili ne compte pas reculer dans son projet. "Quand je m’engage dans quelque chose, je vais jusqu’au bout", a déclaré l’ancienne secrétaire d’État à la Biodiversité sur France info, propos relayés par Ouest France. "J’ai cru comprendre, et je trouve que c’est très bien, que l’Élysée ne souhaite pas s’en mêler tout simplement parce qu’il y a une séparation des pouvoirs", a ajouté la députée.
Lire plus d’actualités politiques en France