Selon le porte-parole du gouvernement, la menace d’une dissolution brandie en septembre par Emmanuel Macron ne sera mise à exécution qu’en cas de "blocage complet" de l’Assemblée nationale.
En septembre dernier, le président de la République, Emmanuel Macron, avait planifié une éventuelle dissolution si les groupes de l’opposition s’alliaient dans une motion de censure pour renverser le gouvernement. Invité sur le plateau de l’émission Dimanche en politique, sur France 3, Olivier Véran a affirmé que ce projet serait en désaccord avec le souhait des citoyens français. "Je pense que les Français nous ont accordé une majorité relative pour nous pousser à avoir des démarches d’accord transpartisan, à être capable de sortir un peu des postures", a-t-il déclaré.
Le porte-parole du gouvernement a également souligné qu’à l’heure actuelle, il n’y avait "aucun stigmate" de blocage au Palais-Bourbon. Il a indiqué ne pas vivre dans un "référentiel qui consisterait à donner une date de péremption à l’Assemblée nationale que nous ont confiée les Français." Sur sa lancée, l’ancien ministre de la Santé a jugé qu’il n’y a pas de "majorité alternative à proposer dans le pays."
Olivier Véran a ainsi fait appel à la "droite républicaine" à soutenir les mesures présentées par la majorité, "notamment dans la perspective de la future réforme des retraites". Il espère également l’appui des socialistes sur le texte qui vise à accélérer les énergies renouvelables, adopté en première lecture au Sénat vendredi dernier. "Au nom de quoi la gauche républicaine s’opposerait-elle à des textes qui permettent d’augmenter la puissance solaire dans notre pays ?", s’est-il interrogé.
Sources : 20minutes.fr - Bfmtv.com - Francetvinfo.fr - Lejdd.fr