Selon Louis Aliot vice-président du FN, Jean-François Jalkh, membre du parti depuis 1974 n’a pas accepté sa mission de diriger le Front national après la prise de congé de Marine Le Pen.
A une dizaine de jours du second tour de l’élection présidentielle, le Front national, parti de la candidate Marine Le Pen connaît des turbulences. Alors que la présidente du parti a décidé de se mettre en congé pour se consacrer uniquement à la campagne, Jean-François Jalkh a été désigné pour être son intérim. Revirement de situation, celui qui a été membre du parti depuis 1974 a refusé cette mission. Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont, assurera donc la présidence par intérim du parti extrême droite.
Dans une interview accordée à BFMTV ce vendredi matin, Louis Aliot, vice-président du FN, a fait part de cette volte-face de Jean-François Jalkh. Jean-François Jalkh a en effet été accusé de négationnisme. Il aurait évoqué dans un livre l’utilisation du Zyklon B, le gaz qui a servi pour exterminer les Juifs et les ennemis du régime nazi.
Jean-François Jalkh dernier estime qu’il n’y a pas la sérénité nécessaire à l’exercice de cet intérim après ces faits qui lui sont reprochés et qu’il conteste fortement. "Moi je connais Jean-François depuis 25 ans, dans l’intimité et la politique, je ne l’ai jamais entendu se prononcer sur ces sujets-là", a confié le vice-président du parti.
Présidence du #FN par intérim : "Jean-François Jalkh a refusé sa mission", dit Louis Aliot pic.twitter.com/IjnybuM5zV
— BFMTV (@BFMTV) 28 avril 2017