La députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a affirmé que la gauche soutient par défaut la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. "Ils veulent fusiller ceux qui pourraient les empêcher d’accéder au pouvoir", a-t-elle soutenu.
Pour la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, la justice va trop vite dans le traitement de l’affaire qui mouille le candidat de la droite à l’élection présidentielle François Fillon. Elle remarque, à moins de trois mois de l’échéance électorale, que la gauche veut "fusiller ceux qui pourraient l’empêcher d’accéder au pouvoir" en s’en prenant à l’ancien Premier ministre, mais également à son parti, le Front national.
Dans le "Grand jury" de RTL-Le Figaro-LCI, dimanche 12 février, Marion Maréchal-Le Pen a fustigé le Parti socialiste qu’elle accuse manipuler le calendrier judiciaire à son avantage. Elle a aussi expliqué que le candidat du mouvement En marche ! Emmanuel Macron a été lancé comme "bouée de sauvetage" par la gauche à l’élection présidentielle. "Cet homme-là est crédité par les sondages comme pouvant arriver au deuxième tour de l’élection présidentielle. Donc la gauche a logiquement pour intention de fusiller tous ceux qui pourraient l’empêcher d’accéder au pouvoir", a-t-elle estimé.
Alors que Marion Maréchal-Le Pen juge que François Fillon est "délégitimé décrédibilisé" par l’affaire d’emploi présumé fictif de son épouse Pénélope et de deux de ses enfants au Parlement, elle pense également que le représentant de la droite à l’élection présidentielle a des arguments de défense "qui ne sont pas totalement infondés". "On sait très bien que les affaires sont une façon de salir les politiques, de les empêtrer là-dedans, d’empêcher d’aller sur le fond", a-t-elle ajouté.
Pour Marion Maréchal-Le-Pen, il y a derrière l’affaire qui mouille François Fillon une "instrumentalisation politique sur des choses qui peuvent être réelles". Elle a argumenté son affirmation par la vitesse avec laquelle la justice traite l’affaire. Selon elle, les Français ne sont pas "complètement naïfs", à ce sujet. L’élue frontiste a même ajouté que la prochaine victime sera très probablement le Front national, faisant rappeler que plusieurs personnalités de son parti sont renvoyées devant le tribunal pour des affaires d’enrichissement frauduleux lors des élections présidentielle et législative de 2012.
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