"Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle", a affirmé Manuel Valls. L’ancien hôte de Matignon a également déclaré qu’il voulait à tout prix la réussite de cette primaire de la gauche.
Bien lancé dans sa campagne par rapport à la primaire à gauche, Manuel Valls s’est déclaré confiant sur la victoire du camp socialiste lors des présidentielles françaises. "Je veux la réussite de cette primaire. Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle", assure l’ancien hôte de Matignon dans un entretien au Parisien dimanche. "La gauche peut se réveiller, retrouver l’espoir. La gauche est challengeur dans cette élection. Mais, moi, je crois que nous pouvons gagner", poursuit Manuel Valls.
D’après le candidat de la primaire à gauche, il sera le candidat de l’unité "avec une extrême droite aux portes du pouvoir, et le programme particulièrement dur de François Fillon, qui incarne une droite rétrécie et rabougrie", comme rapporté par Europe 1. En réaction au nombre important de candidats à la primaire du PS, Manuel Valls estime simplement que ce sera un débat. L’ex-Premier ministre rappelle notamment l’importance de participer à cette primaire au risque de faire éliminer la gauche de la course à l’élection présidentielle.
Pour Manuel Valls d’ailleurs, l’idée de se lancer dans la présidentielle française n’est pas arrivé à la naissance. "J’aime mon pays par-dessus tout. Mon expérience d’élu local comme maire d’Evry est irremplaçable. Elle vaut toutes les écoles, les grandes écoles. J’ai exercé le pouvoir depuis 2012, dans un contexte marqué par le terrorisme. Je suis prêt", affirme l’ancien chef du gouvernement, qui mise sur sa grande expérience sur le terrain politique. De plus, il rejette le fait d’avoir contribué de près ou de loin à empêcher la candidature de François Hollande de se produire. "Ça suffit avec cette thèse ! Laisser penser que François Hollande se serait fait imposer ce choix est insensé". "Il faut le respecter et ne pas l’instrumentaliser. Ma relation avec lui est faite de respect, d’affection, nous avons tant partagé notamment au moment des attentats. Cela crée des liens à tout jamais" et n’en "doutez pas un instant qu’il s’engagera le temps venu", conclut Manuel Valls.