Lors du troisième débat de la primaire à droite de jeudi soir, Jean-Frédéric Poisson a affirmé que le port de l’uniforme doit être obligatoire en France, "comme c’est le cas en Guadeloupe et en Martinique". Les deux DOM ne feraient donc pas partie du territoire de la République, ce qui a indigné les Twittos.
La phrase de Jean-Frédéric Poisson lors du troisième débat de la primaire à droite sur France 2, jeudi 17 novembre, reflète visiblement son manque de connaissance en matière de géographie française. "Je constate que le port de l’uniforme pour les enfants de Martinique et de Guadeloupe fonctionne très bien. Donc si ça marche très bien en Martinique et en Guadeloupe, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas en France", a dit le député du Parti chrétien démocrate, qui se dit favorable au port de l’uniforme à l’école.
Interrogé par LCI après ce troisième débat de la primaire à droite, Jean-Frédéric Poisson a fait amende honorable s’excusant pour ce "lapsus de langage". "Je sais bien que c’est en France", a-t-il assuré. Mais trop tard, le mal est fait. Et sur Twitter, certains ne l’ont pas loupé.
Donc Poisson vient d'opposer la Guadeloupe/Martinique à la France et ça veut être président
— Beautiful Liar (@NaomyHN) 17 novembre 2016
Quelqu'un peut expliquer à Poisson que la Martinique et la Guadeloupe sont en France ? #PrimaireLeDebat
— Melissa youssouf (@MelissaYoussouf) 17 novembre 2016
Il faudra expliquer un jour à #Poisson (quand il sera assis) que la Martinique et la Guadeloupe c'est en France. #LaPrimaireLeDebat
— Mill Tweete (@Millmot) 17 novembre 2016
Eh Poisson, la Guadeloupe et la Martinique c'est la France. Allez salut. #PrimaireLeDebat #Ignorant #OMG
— Hanna (@Hannnas) 17 novembre 2016
Pour @jfpoisson78 les DOM-TOM ne sont pas en France #culture #PrimaireLeDébat #guadeloupe #Martinique
— hulst (@arno_brunel) 17 novembre 2016
Ce dérapage n’est pas la seule approximation géographique de Jean-Frédéric Poisson durant ce troisième débat de la primaire à droite. Un peu plus tard, il a remis ça au sujet de la Corse, un "département particulier", selon l’expression qu’il a utilisée.
Un de ses adversaires n’a pas manqué de lui signaler que l’île est composée non pas d’un, mais de deux départements. "Oui deux départements c’est juste, mais un peuple", a continué sans se démonter Jean-Frédéric Poisson, amenant cette fois ses concurrent à lui reprocher l’emploi du mot "peuple".
Lire notre dossier sur la primaire à droite.