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L’université d’été du PS à Nantes sera remplacée par "des universités régionales décentralisées", a annoncé le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis. "Elles auront lieu dans 5 à 6 villes à travers la France", a-t-il précisé.
D’abord prévue à Nantes fin août, l’université d’été du PS a été annulée face aux "risques de violence" et sera remplacée par des "universités régionales décentralisées" courant septembre, a annoncé Jean-Christophe Cambadélis. "Je propose au Bureau national et à la coordination de la Belle Alliance populaire d’organiser des universités décentralisées tout au long du mois de septembre. Elles auront lieu dans 5 à 6 villes à travers la France", a-t-il déclaré, ce lundi 4 juillet.
Jean-Christophe Cambadélis, avait déjà annoncé dimanche le report de l’université d’été de la Belle Alliance populaire, qui regroupe le PS et ses alliés. "Devant les risques de violences à Nantes, où dans tout autre endroit où se tiendrait l’université d’été de la Belle alliance populaire, il vaut mieux reporter, suspendre, l’université de cet été. C’est ce que je ferai comme proposition aux acteurs de la Belle alliance populaire", a-t-il expliqué.
La contestation sociale contre la Loi Travail ne s’apaise pas et la colère des manifestants se dirige maintenant vers le Parti socialiste. "On nous menaçait de violence sur nos militants, on menaçait de saccager l’ensemble de la ville. Je ne peux pas avoir demandé à la CGT de suspendre ses manifestations au vu des violences et moi-même maintenir l’université", a affirmé Jean-Christophe Cambadélis.
C’est la première fois depuis le lancement de l’université d’été du Parti socialiste en 1993 (qui se tenait jusqu’à présent à La Rochelle) que ce rendez-vous annuel est annulé.
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