Manuel Valls sur les régionales : "L’extrême droite est dans l’arnaque"

Manuel Valls a affirmé que quelques soit les résultats du second tour des élections régionales, l’équipe au pouvoir continuera son travail. Les deux grands chantiers du terrorisme et de l’emploi feront ainsi abstraction du changement des rapports de force dans les régions.

Face au percée sur le terrain du Front national, Manuel Valls concède que les deux pôles classiques (la gauche et la droite) de l’échiquier politique français ont déçu l’attente. Pour y remédier "il faut s’adresser aux Français différemment. Les pratiques politiques doivent changer. Les débats doivent être différents. Il faut être à la hauteur des enjeux historiques que nous sommes en trains de connaître".

Cependant, l’homme de Matignon martèle que choisir l’option de l’extrême droite demeure un danger, car cela remet en cause les valeurs de la République et le vivre-ensemble des Français. D’ailleurs, les idées que véhiculent le Front national relève de la démagogie et du populisme, rajoute-t-il. "L’extrême droite est dans l’arnaque", taxe Manuel Valls contre le parti de Marine le Pen.

Interrogé sur la phrase polémique de Claude Bartolone à l’endroit de Valérie Pécresse, le Premier ministre n’a pas voulu commenter. L’essentiel à ses yeux est les projets que le candidat socialiste a pour la région Ile-de-France.

Enfin, un appel a été lancé aux électeurs de ne pas choisir dimanche "un parti antisémite, raciste qui n’aime pas la République, qui n’aime pas l’histoire de notre pays, qui puise son fond idéologique dans les pires moments de notre histoire et qui trompe les Français".