En réaction à la grogne des policiers, Manuel Valls a annoncé une batterie de mesures, soulignant par la même occasion qu’"il n’y aura jamais de rupture entre la police et la justice ".
Cette annonce de Manuel Valls se trouve dans un contexte où des milliers de policiers manifestaient en France. Les motifs de la manifestation : dénonciation du laxisme de la chaîne pénale et des conditions de travail "insupportables". A cet effet, les policiers ont manifesté devant le ministère de la Justice pour la première fois depuis plus de trente ans, sous la conduite de leurs syndicats.
"Nous entendons la colère des policiers, nous entendons leur malaise mais il ne peut, et il n’y aura jamais de rupture entre la police et la justice parce que (...) la police et la justice sont les deux faces du même talisman, le talisman de l’Etat de droit et l’Etat de droit, c’est notre bien commun le plus précieux", a dit Manuel Valls. Le Premier ministre a fait cette déclaration devant les journalistes. Il était accompagné de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le premier ministre a annoncé avec fermeté que "La police et la Justice sont des priorités du Gouvernement en termes de créations de postes et de ressources budgétaires".
Manuel Valls a annoncé dix solutions pour simplifier la procédure pénale. En tête on retrouve la gestion de la garde à vue ; trois autres se rapportent aux armes lourdes, "dont un relèvement de trois à cinq ans des peines encourues" (Le Figaro).
Quelques unes des mesures annoncées peuvent être prises à droit constant et seront appliquées avant la fin de l’année, a précisé Manuel Valls. Le reste sera porté dans un projet de loi présenté dans les prochains mois.
Les décisions fortes annoncées
1- La simplification de la procédure pénale
2- La lutte contre les armes à feux et la captation des avoirs criminels
3- La réforme des modalités de sortie ponctuelle des détenus
4- Relations police – justice.