A l’épreuve de la chose politique. Si Marion se plaint, Marine assure et se bat bec et ongles.
Avec un regard dédaigneux et la poignée de main ostensiblement refusés, Marion Maréchal Le Pen n’est pas très appréciée de ses pairs à l’Assemblée nationale ce qui la conduit à bouder. À tel point que, d’après les journalistes de Marianne, elle ne serait pas certaine de rempiler en 2017 et de poursuivre, pour l’instant, sa carrière politique.
Le député du Front National commence par parler de ses désirs d’autre chose. "J’ai envie de me confronter au monde du travail, de l’entreprise et après peut-être revenir en politique", confie-t-elle.
En réalité, Marion Maréchal-Le Pen avoue être particulièrement blessée par les mœurs des autres députés à son encontre, leur impolitesse et une certaine forme d’ostracisme qu’ils lui réservent.
Du côté du même patronyme, Marine Le Pen tient bien le choc des mœurs de sociabilité de la politique. Hors de question pour elle de laisser quoique ce soit ternir l’image du FN à un mois du premier tour des départementales. Ainsi, lorsque la réputation de son parti est mise en jeu, elle réplique sans tarder.
Depuis la semaine dernière, la hantise des accusations de candidature forcée aux départementales, qui avait menacé sur le FN pendant la campagne des municipales, en 2014, revient en surface.
La présidente du parti a accusé mercredi le Parti de la France d’un ancien cadre du FN, Carl Lang, d’être derrière cette opération de décrédibilisations. Elle affirme vouloir porter plainte.