Samedi soir, lors de son déplacement à Bruxelles, François Hollande a invité les socialistes à soutenir sa politique tout en continuant les débats.
Alors que l’université d’été à la Rochelle a continué de montrer les discordes au sein du Parti socialiste, le président de la République a lancé un appel aux membres et sympathisants du parti. "J’ai besoin d’un parti qui soit à l’unisson de ce que je propose ", a-t-il lancé lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil européen de samedi à Bruxelles. "Cela n’empêche pas le débat, ça ne coupe pas la discussion, mais elle doit être menée à bien dans la perspective que j’ai définie.", a-t-il continué. Des propos relayés par Le Figaro.
"J’ai dit que j’étais social-démocrate je l’ai toujours été, c’est parce que je suis socialiste", souligne-t-il avant de préciser que " La même ligne s’applique depuis que j’ai défini [après la remise du rapport Gallois sur la compétitivité de l’économie française en novembre 2012] ce que devait être la politique économique, industrielle, sociale et de redressement des comptes publics de la France."
Pour lui, " Etre social-démocrate, c’est être socialiste, et être socialiste, c’est être social-démocrate. Tous ceux qui font confiance à la gauche doivent comprendre que cette politique est faite pour la réussite de la France.". Il lâche alors avec tenacité son souhait "de faire les réformes indispensables pour le pays, qui n’ont pas été fait depuis dix ans ou douze ans, sur la compétitivité, l’amélioration de la situation des entreprises, la justice fiscale et le redressement des finances de la France".
Le locataire de l’Elysée s’est toutefois abstenu de commenter le passage de Christiane Taubira chez les frondeurs du PS, à la Rochelle hier.
Par ailleurs, il s’est réjoui de l’acceptation de sa demande " de consacrer, cet automne, des sommets européens à la question de l’emploi et de la relance" par le conseil européen. A noter que le président du conseil italien, Matteo Renzi, s’est joint à lui quant à cette demande.