La France « n’oubliera jamais ce qu’elle doit aux Etats-Unis », souligne François Hollande dans son discours du jour pour marquer la relation bilatérale.
Durant cette journée, le président français va de discours en discours. Après la célébration au Mémorial de Caen, François Hollande a rejoint son homologue américain du côté de la plage d’Omaha Beach, en Normandie, où les 2 ont prononcé chacun un speech après les hymnes nationales des 2 pays.
Dans son discours, Barack Obama a affirmé qu’"Omaha, la Normandie, c’était le début de la démocratie" . Lui d’ajouter que "Rien de cela n’aurait été possible sans ces hommes qui ont donné leur vie. Ils sont partis de chez eux enfants, ils sont devenus des héros". En guise de message à la tribune, le locataire de la Maison Blanche conseille : "Quand vous perdez l’espoir, pensez à ces hommes. Lorsque le monde vous rend cynique, quand vous doutez, pensez à ces hommes". Ce fut également une occasion pour lui d’évoquer son amour pour son grand-père. " Je crois que je n’ai jamais autant éprouvé la perte de mon grand-père, c’est aujourd’hui que je voudrais qu’il soit là", lance-t-il pour lui rendre hommage.
Quant à François Hollande, il a martelé que "la France n’oubliera jamais ce qu’elle doit aux Etats-Unis" au début même de sa prise de parole, pour faire un coup d’œil à la relation franco-américaine. “Nous célébrons aujourd’hui une date mémorable de notre histoire où nos deux peuples se sont confondus dans un même combat, celui de la liberté”, souligne-t-il.
Après cette cérémonie au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, François Hollande a reçu ses convives composés de chefs d’Etats, de reines, duc et autres personnalités au château de Bénouville. Au menu, des plats savamment concoctés par Michel Bruneau et de quatre autres grands chefs normands.