Marine Le Pen insiste une nouvelle fois que François Hollande est " un sous-préfet européen" non un président de la République. Elle lui avait attribué la même qualification début mai.
Pour son dernier jour de campagne, la patronne du FN s’est attaquée virulemment à la gauche et la droite qui la talonnent de quelques points dans les sondages sur le scrutin européen.
Pour ce qui est de François Hollande, Marine Le Pen s’en tient à sa précédente déclaration, celle de 6 mai dernier, lorsqu’elle avait qualifié le chef de l’Etat de " sous-préfet européen ".
Avec " le très probable recul des élections régionales en 2016, François Hollande entend ainsi priver nos concitoyens de leur parole et imposer par la force une réforme territoriale majeure sans consulter les Français ", a-t-elle indiqué à l’époque.
Commentant la crise qui secoue l’UMP, la patronne du FN a dit que " la guerre va être sanglante, les dagues sont sorties des toges (...) ce mouvement est perdu pour quoi que ce soit ".
Elle, dont la liste est donnée gagnante avec 23,5% des intentions de vote aux Européennes, a également profité de son passage sur le plateau de LCI pour mobiliser l’électorat, notamment ceux qui prévoient de ne pas se rendre aux urnes ce dimanche. " Les abstentionnistes sont l’armée de réserve de la France libre ", a-t-elle déclaré.